Ouidah: la ville aux atouts touristiques impressionnants

Ouidah est une ville historique du sud du Bénin, située sur la côte atlantique. Elle est connue pour avoir été l’un des principaux centres de la traite négrière au XVIIIe siècle, mais aussi pour être la capitale mondiale du vaudou, une religion traditionnelle africaine. Ouidah offre aux visiteurs de nombreux sites touristiques qui témoignent de son passé, de sa culture et de sa biodiversité. La ville a des atouts touristiques impressionnants.  La route des esclaves  La route des esclaves est un parcours historique et mémoriel qui retrace le chemin qu’empruntaient les esclaves capturés dans l’intérieur du pays jusqu’à leur embarquement vers les Amériques. Elle débute à la place aux enchères, où les esclaves étaient vendus comme des marchandises contre des produits européens. Elle se poursuit par le marché d’esclaves de Zomaï, où les esclaves étaient rassemblés et triés selon leur sexe, leur âge et leur état de santé. Elle traverse ensuite le village d’Avlékété, où les esclaves étaient marqués au fer rouge avec les initiales de leurs propriétaires. Elle passe par la forêt sacrée de Kpassè, où les esclaves se recueillaient devant les arbres et les statues qui symbolisaient leurs ancêtres et leurs divinités. Elle se termine à la porte du non-retour, un monument érigé par l’UNESCO en 1995, qui marque le point de départ des esclaves vers le Nouveau Monde. Le temple des pythons Le temple des pythons est un lieu de culte vaudou dédié à Dan, le dieu serpent. Il abrite une cinquantaine de pythons royaux qui sont considérés comme des incarnations du dieu Dan. Les pythons sont nourris et soignés par les prêtres du temple, qui les laissent sortir librement dans la ville. Les habitants de Ouidah respectent et vénèrent ces serpents, qu’ils considèrent comme des protecteurs et des porteurs de chance. Les visiteurs du temple peuvent toucher et caresser les pythons, voire se prendre en photo avec eux. Le musée d’histoire de Ouidah Le musée d’histoire de Ouidah est installé dans l’ancien fort portugais de São João Baptista de Ajudá, construit en 1721. Il retrace l’histoire de la ville depuis l’époque précoloniale jusqu’à nos jours, en passant par la période de la traite négrière et celle de la colonisation française. Il présente des objets, des documents et des photos qui illustrent les aspects politiques, économiques, sociaux et culturels de Ouidah. Il met également en valeur le patrimoine artistique et religieux de la ville, notamment le vaudou. La forêt sacrée de Kpassè La forêt sacrée de Kpassè est un espace naturel et culturel qui abrite une biodiversité remarquable et des vestiges historiques. Elle doit son nom au roi Kpassè, fondateur du royaume d’Allada au XVIe siècle, qui se serait réfugié dans cette forêt pour échapper aux attaques du royaume d’Oyo. Selon la légende, il se serait transformé en arbre pour échapper à ses ennemis. La forêt sacrée est peuplée d’arbres centenaires, dont certains sont considérés comme des divinités ou des ancêtres. On y trouve également des statues et des autels qui représentent les dieux et les esprits du vaudou. La porte du non-retour La porte du non-retour est un monument emblématique qui symbolise le départ définitif des esclaves. La porte de non-retour est un arc mémorial en béton et bronze, orné de bas-reliefs et de sculptures représentant les esclaves enchaînés marchant vers la mer, où les attendaient les navires négriers. Elle symbolise le point de non-retour pour ces hommes et ces femmes arrachés à leur terre natale et à leur culture. La porte de non-retour fait partie d’un ensemble de monuments et de sites qui jalonnent la route des esclaves, le chemin que parcouraient les esclaves depuis le marché aux esclaves de Ouidah jusqu’à la plage. Cette ville est une mine d’or en matière de tourisme moderne et une source de richesse pour le Bénin.  Mahussi Capo-chichi 

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